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Musée départemental Albert-Kahn

Albert Kahn, banquier philanthrope et humaniste, mit sa fortune au service de la connaissance, de l’entente entre les peuples et du progrès. De cette œuvre foisonnante, le musée départemental Albert-Kahn conserve des collections photographiques et cinématographiques uniques, que sont Les Archives de la Planète, constituées de 1909 à 1931,  ainsi qu’un précieux jardin à scènes paysagères qui fut son cadre de vie et d’inspiration. Ces collections, restées relativement confidentielles au XXe siècle, s’ouvrent désormais au plus grand nombre, sur le site même de leur conception, la propriété d’Albert Kahn à Boulogne-Billancourt. Le public y découvre un site de 4 hectares restructuré, alliant nouveaux bâtiments et restaurations respectueuses de l’histoire du lieu, pour un établissement entièrement repensé.

Tout comme Albert Kahn convoquait des vastes champs d’étude de la vie et des sociétés, le musée étudie et présente ses collections dans une approche pluridisciplinaire (histoire, photographie, cinéma, géographie, ethnologie…) et s’ouvre à des propositions artistiques contemporaines, en particulier dans le cadre des expositions temporaires et de la programmation culturelle de l’établissement.

Aujourd’hui, l’identité du musée, s’appuyant sur la singularité et la richesse de ce projet hors norme, se veut plurielle : un musée d’images tourné vers les questions de société, profondément ancré dans un lieu qui met le monde à portée de main.

Centre national du cinéma et de l’image animée

Le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), créé par la loi du 25 octobre 1946 est un établissement public administratif placé sous la tutelle du ministre chargé de la culture. Il assure l’unité de conception et de mise en œuvre de la politique de l’État dans les domaines du cinéma et des autres arts et industries de l’image animée, notamment ceux de l’audiovisuel, de la vidéo et du multimédia, dont le jeu vidéo.

Le CNC s’attache également à la conservation et à la transmission du patrimoine cinématographique, au travers de vastes collections qu’il conserve, documente, restaure et numérise en collaboration avec leurs ayants droit. Elles recouvrent toute l’histoire du cinéma jusqu’aux plus récentes productions collectées au titre du dépôt légal cinématographique. Œuvres de fiction, de recherche ou documentaires, de courts et longs métrages, réalisées en France ou étrangères exploitées sur le territoire national peuvent y être découvertes, étudiées et programmées.

Riches de plus de 3330 œuvres exploitées dans les salles de cinéma entre 1908 et 1919, ces collections donnent à voir, la grande diversité esthétique de la création cinématographique à cette époque. La production documentaire, particulièrement dynamique, fait découvrir des espaces lointains et des animalcules jusque-là insoupçonnés, les gestes du quotidien tout comme les pratiques artistiques les plus exotiques. Les œuvres fictionnelles commencent à décliner les différents genres qui aujourd’hui enchantent les spectateurs : films policiers, drames, comédies, aventures sérielles … tout en installant le long métrage au cœur de la séance cinématographique. Les réserves du CNC recèlent des jalons essentiels de cette histoire où s’ancre le cinéma contemporain.

Site internet : https://www.cnc.fr/

Cinémathèque française

En 1936, Henri Langlois, personnage fantasque et visionnaire, crée La Cinémathèque française afin de sauver de leur destruction les films, costumes, décors, affiches et autres trésors du cinéma. Il fut alors le premier à considérer le cinéma comme un art à conserver, restaurer et montrer.

Aujourd’hui installée dans un bâtiment moderne construit par l’architecte Frank O Gehry, La Cinémathèque dévoile plus que jamais le cinéma, grâce à ses nombreuses activités et ses collections parmi les plus importantes au monde. Véritable carrefour des cinéphilies, elle restaure régulièrement des films, revisite en permanence le cinéma de toutes les époques, tous les horizons, tous les genres.

Elle propose à un large public 4 salles de cinéma, des expositions, un Musée Méliès qui a ouvert ses portes en 2021, de nombreuses rencontres avec des professionnels, des activités pour le jeune public, une Bibliothèque du film, une librairie, et chaque mercredi, un film de ses collections ou d’ailleurs sur sa plateforme VOD Henri.

C’est à la bibliothèque que le public peut consulter les ressources documentaires ainsi conservées sur le cinéma mondial des origines à nos jours. Constamment enrichis, inventoriés et traités, ces fonds, des imprimés, des maquettes de décors, des affiches, des photographies et des archives, en partie numérisés, sont accessibles à tous les publics.

Bibliothèque historique de la Ville de Paris

La Bibliothèque historique de la Ville de Paris (BHVP) est l’une des bibliothèques patrimoniales et spécialisées de la Ville de Paris. Elle a été fondée en 1871 et occupe depuis 1969 l’hôtel Lamoignon, un bâtiment de la fin du 16e siècle. Elle est accessible à tous.

Ses collections, constituées de livres et revues, manuscrits, cartes et plans, photographies, dessins, estampes, affiches, cartes postales, éphémères, portent sur l’histoire de Paris et de l’Île-de-France, principalement aux 19e et 20e siècles. La BHVP est aussi un centre de ressources en littérature (Michelet, Sand, Apollinaire, Cocteau), en histoire du théâtre et des spectacles à Paris, notamment grâce aux dons de l’Association de la régie théâtrale, et en histoire du féminisme (Marie-Louise Bouglé, Edmée de La Rochefoucauld).

Fruit de l’intérêt précoce des bibliothécaires pour la vie quotidienne des Parisiens et pour l’image animée, la collection de pièces portant sur le cinéma de la BHVP est relativement riche. Au début du 20e siècle, la collecte s’est notamment concentrée sur les documents édités par les salles de cinéma de Paris et de banlieue, principalement des billets d’entrée, des cartes de faveur et des programmes. Pour la période 1908-1919, 159 salles parisiennes situées dans tous les arrondissements de la capitale sont ainsi représentées dans la collection.

La BHVP conserve également un petit ensemble d’affiches de films de ces années, ayant pour sujet la vie parisienne ou la Première Guerre mondiale.

Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense

L’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD) est un centre d’archives et de production audiovisuelle de premier plan. À ce titre, il conserve des fonds exceptionnels d’archives audiovisuelles et photographiques qui témoignent de plus de cent ans d’Histoire depuis la Première Guerre mondiale jusqu’à l’opération Barkhane (au Sahel et au Sahara depuis 2014), soit 15 millions de photos et 100 000 heures de films.

L’exceptionnel fonds d’archives datant de la Première Guerre mondiale, l’un des fleurons de l’ECPAD, a contribué à façonner la représentation que nous nous faisons du conflit. Ces images ont été produites par la section photographique de l’armée (SPA) et la section cinématographique de l’armée (SCA), actives à partir du printemps 1915.

Jusqu’en janvier 1917, la collection cinématographique de plus de 2000 titres est élaborée pour les besoins des maisons cinématographiques (Éclair, Éclipse, Gaumont, Pathé) qui en diffusent le contenu dans leurs salles. L’ECPAD conserve également les épreuves de tournages, ainsi que des journaux d’actualités hebdomadaires intitulés les Annales de la guerre, réalisés à partir de 1917 et diffusés par le ministère de la Guerre. Une collection d’une centaine de films spécialement édités pour le Service de santé des armées témoigne, quant à elle, des avancées des sciences médicales au profit des soins aux combattants.

Véritable acteur culturel, l’ECPAD valorise ses fonds à travers l’édition d’ouvrages, la coproduction de films, la réalisation d’expositions et la participation à des festivals. L’établissement est aussi un acteur de l’éducation et de la recherche auprès des scolaires, des étudiants et des enseignants, et un centre de formation grâce à son École des métiers de l’image (EMI).

Site internet : https://www.ecpad.fr/

Bibliothèque nationale de France

La Bibliothèque nationale de France (BnF), ainsi dénommée depuis 1994, est la bibliothèque nationale de la République française. Héritière des collections royales constituées depuis la fin du Moyen Âge, elle couvre tous les champs de la connaissance et a notamment pour mission la collecte du dépôt légal.

Le département des Arts du spectacle trouve son origine en 1920 dans le don fait à l’État par Auguste Rondel (1858-1934) de l’exceptionnelle collection qu’il a constituée sur les arts du spectacle, à travers toutes les époques et tous les pays. Ce don se complète, depuis la création du département en 1976, de nombreuses acquisitions et dons couvrant toutes les expressions du spectacle vivant : théâtre, cirque, danse, marionnettes, mime, cabaret, music-hall, spectacles de rue… ainsi que le cinéma, la télévision et la radio. Ceux-ci incluent toutes les typologies de document produits avant, pendant et après la représentation : manuscrits de textes, correspondance, maquettes, éléments de décor, costumes et objets, photographies, documents audiovisuels, affiches, dessins et estampes, programmes et coupures de presse… ainsi que des livres et des revues. En outre, le département conserve de nombreux fonds d’archives et collections de personnalités et de structures (salles de spectacle, festivals, compagnies…).

Le cinéma des premiers temps y est particulièrement bien représenté, celui-ci étant à l’origine un spectacle majoritairement forain, ce qui intéresse Rondel. Il se fixe alors comme objectif d’observer les formes émergentes mêlant spectacle et technique et crée durant l’entre-deux guerre une section cinématographique au sein de sa bibliothèque. Il forge ainsi des recueils de critiques de films, collecte des ciné-romans, scénarios, journaux cinématographiques… Ce socle des collections cinématographiques est inventorié sous la cote RK. Les collections se sont ensuite enrichies avec l’arrivée des fonds d’archives de René Clair, Abel Gance, Jean Grémillon, Marcel L’Herbier, Léon Moussinac, Marc Allégret, Gaumont,  Pathé…  Aujourd’hui, le département des Arts du spectacle se limite à la période d’avant 1945, et conserve environ six cent mille documents sur le cinéma (sur un total de près de quatre millions de documents et objets).

Site internet : https://www.bnf.fr/fr

GP archives

Créée en 2003, GP archives, filiale du groupe Gaumont, société pionnière de l’industrie cinématographique, conserve, restaure et exploite les catalogues d’archives d’actualités filmées. Forte d’une collection de 14.000 heures d’images animées de 1895 à nos jours conservées sur support pellicule 35 millimètres, GP archives est référencée comme la première cinémathèque d’actualités en Europe.

GP archives valorise et donne à voir des actualités cinématographiques et documentaires aux sujets extrêmement variés constitués au fil des années par les rédacteurs en chef de la presse filmée. Les sujets non retenus dans les choix éditoriaux et les chutes ont également été précieusement conservés. Soit des milliers d’heures d’images incontournables sur les sujets de société : politique, culture, sport, environnement, sciences et techniques, mode et cinéma.

Dans le cadre de sa politique de conservation du patrimoine, GP archives a engagé dès 2014 la numérisation de ses collections en 2K et 4K à partir des éléments originaux. Les collections d’archives filmées conservées offrent un choix exceptionnel de documents cinématographiques retraçant l’histoire du XXème siècle et, grâce à une politique d’acquisition ou de commercialisation, l’actualité du XXIème siècle.

Gaumont a par ailleurs, depuis de nombreuses années, confié à GP archives son catalogue de films de fiction muets. GP archives met ainsi tout en œuvre pour conserver, valoriser et diffuser ce patrimoine cinématographique prestigieux d’œuvres de fiction produites de 1896 à 1929.

Site internet : https://gparchives.com/