Baroncelli, Jacques de

Pays |
Pays France |
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Biographie |
Biographie Marie Joseph Henry Jacques Baroncelli de Javon, dit Jacques de Baroncelli, naît au sein d’une famille d’aristocrates avignonnais. Son père est directeur du Télégraphe de Nîmes, et sa mère peintre en miniatures. En 1898, il publie dans le journal régional L’Aïoli son premier poème grâce au soutien de son frère Folco, de douze ans son aîné. Jusqu’en 1908, il collabore, sous le nom de Jacques de Baroncelli-Javon, au journal avignonnais Le Mistral ; il s’engage en 1900, pour une durée de cinq ans, au 1er régiment de Hussards, tout en poursuivant sa collaboration au Mistral sous le pseudonyme de Jacques de Saze. À l’automne 1908, Jacques de Baroncelli « monte » à Paris, et entre à la rédaction du journal Comœdia, où il publie jusqu’en 1913 des articles sous le pseudonyme de Romain de Jaive. Vers octobre 1910, il intègre le quotidien conservateur L’Éclair, dont il devient secrétaire de rédaction puis rédacteur en chef de 1912 à 1914. Réformé, il poursuit ses activités professionnelles au commencement de la Grande Guerre. Jacques de Baroncelli développe une passion pour le cinéma vers la fin de l’année 1914, et entre dans l’industrie cinématographique grâce à Edmond Benoît-Lévy, rencontré par le biais de Jean-Louis Croze, alors courriériste théâtral à L’Éclair. Dans le journal L’Opinion paraît le 13 mars 1915 son premier texte sur le cinéma, intitulé « Films de Guerre » ; repris dans Ciné-journal le 1er avril 1915, il est ensuite publié, au mois d’août, sous forme de plaquette dans une version remaniée intitulée Le Film et l’art. Pantomime, Musique, Cinéma. Il lance sa carrière cinématographique en tournant un premier film, La Maison de l’espion, sorti le 28 mai 1915, et fonde, le même mois, en association avec son beau-frère Raoul Deltour de Chazelles (gérant d’une coopérative viticole à Montpellier), sa propre société de production, Lumina. Au cours de l’année 1917, de Baroncelli s’oriente vers de plus grandes structures, et collabore brièvement avec les sociétés Consortium et Éclipse, avant d’entrer au service de la société du Film d’Art en 1918 en tant que metteur en scène. Il est alors considéré comme un des réalisateurs les plus importants du cinéma français ; dans le journal Paris-Midi du 7 septembre 1918, Louis Delluc lui consacre cette formule restée célèbre « N’a qu’un défaut ; c’est de n’en pas avoir ». Après Le Scandale, de Baroncelli réalise Ramuntcho, d’après Pierre Loti, présenté le 31 décembre 1918 dans une première version remaniée par Pathé frères qu’il renie publiquement. À la suite de l’acquisition du Film d’Art par la société Delac, Vandal et Cie, créée en janvier 1919, Jacques de Baroncelli y est promu directeur artistique. Au printemps 1919, le réalisateur accompagne durant deux mois Charles Delac et Maurice Vandal aux États-Unis dans le but de d’observer les méthodes de production américaines. De retour en France, de Baroncelli réalise deux films avec Fannie Ward, la vedette féminine du Forfaiture de Cecil B. DeMille : Le Secret du Lone Star, avec Gabriel Signoret, tourné sous les titres successifs La Terre des dunes et Le Chemin de l’Étoile, présenté le 1er avril 1920, puis La Rafale, avec Jean Dax, présenté le 6 mars 1920. |
Date de naissance |
Date de naissance 25 juin 1881 |
Lieu de naissance |
Lieu de naissance Bouillargues (Gard) |
Date de décès |
Date de décès 1951 |
Nom équivalent |
Nom équivalent Marie Joseph Henry Jacques Baroncelli de Javon |