Aux abords de Péronne. Notre offensive dans la Somme, 3e série, Maricourt et Herbecourt.

Pays |
Pays France |
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Année de production |
Année de production 1916 |
Métrage |
Métrage 346,8 m |
Durée |
Durée 0:19:18 |
Genre |
Genre Documentaire |
Réalisation |
Réalisation SCA-SPCA |
Résumé |
Résumé 1) [Aux abords de Péronne.] (1)?La grosse artillerie tient sous son feu toute l’organisation arrière de l’ennemi : au Bois du Chapitre, un mortier 280 mm 14/16 Schneider est chargé par palan ; un artilleur amorce un obus et l’essuie ; les munitions sont stockées en abondance. Trois saucisses captives qui surplombent une pièce d’ALVF constituent l’« oeil » du dispositif. Une escadrille de barrage composée de Nieuport prend le départ. Le poste de commandement du colonel est installé dans un abri souterrain protégé par des sacs de terre. Pendant le combat, la signalisation s’effectue à l’aide de projecteurs. Puis à travers un nuage de fumée les soldats quittent la tranchée. Les « premiers kamarades », prisonniers allemands, arrivent en courant, tandis que les Français organisent sans tarder le terrain conquis, en creusant des tranchées. R. Poincaré, président de la République, entouré du ministre de la Guerre et des généraux Joffre et Foch, remet au général Fayolle, commandant la 6e Armée, la plaque de grand officier de la Légion d’honneur. Ce dernier reçoit ensuite le salut du porte-drapeau du 226e régiment de ligne, au nom de la brigade que le général commandait, au début de la campagne. (2)??2) [Notre offensive dans la Somme, 3e série, Maricourt et Herbecourt.]?Comment l'artillerie fonctionne sur le front de la Somme.?Tout d'abord, arrivent les munitions. Des obus de gros calibre sont stockés en abondance. Un obus de 400 mm est hissé par palan sur un quai. Le ravitaillement en munitions est assuré par des convois légers : une colonne de petites carrioles chargées d'obus et tirées par des chevaux avance sur un sentier de campagne. Une fois l'approvisionnement effectué, l'observation intervient dans le dispositif de l'artillerie : derrière un abri de sacs de sable, un artilleur observe l'horizon avec des binoculaires. D'autres scrutent avec des jumelles. Trois saucisses captives, qui surplombent une pièce d'ALVF, constituent quant à elles, " l'oeil de l'artillerie ". Enfin, une escadrille de barrage, composée d'avions Nieuport, s'apprête à prendre le départ. Les artilleurs passent ensuite aux tirs. Les uns servent un canon de 75 sous tente : ils effectuent plusieurs " tirs de barrage sur les lignes allemandes ". D'autres pièces d'artillerie sont en action : les artilleurs préparent les obus en les essuyant et en les amorçant avant de les transporter jusqu'au canon. D'autres chargent les obus dans les bouches passées au préalable au goupillon, règlent l'angle de tir et multiplient les tirs. Pour les grosses pièces d'artillerie lourde, les obus sont acheminés par wagonnets de decauville et hissés par palan ou par treuil avant d'être chargés dans les bouches de canons. Un mortier de mortier de 280 mm 14/16 Schneider est ainsi servi par plusieurs artilleurs, tout comme une pièce d'artillerie lourde camouflée, une autre sous filet de camouflage, une pièce d'ALVF, entourée de nombreux observateurs dont des Britanniques, une dernière dont le tube bariolé est pointé vers la caméra. Autre dispositif de l'artillerie en action dans la Somme : une canonnière sur une péniche. Le résultat ne se fait pas attendre : des explosions se multiplient en avant de Maricourt. |
Commentaire |
Commentaire Le document comprend deux films.??1) [Aux abords de Péronne].?Octobre 1916.?11 cartons en français, le carton titre manque.?Métrage d’origine inconnu ; métrage conservé 183,5 m. (Copie considérée : bobine positif acétate rangée en 6B 1372, support 14.18 A 295-11, non numérisée à ce jour (2015)).?6e Armée.?Dist. Gaumont.?Film n° 480 dans le catalogue » Les films militaires français de la première guerre mondiale « , Françoise Lemaire, 1997.??(1) Le film diffère sensiblement des sources écrites : 2 – Obusiers de 270 au Bois du Chapitre. 6 – Les canonnières viennent appuyer les groupes d’ALGP. 12, 13 – Les premiers prisonniers. Ils retournent sur la ligne de feu pour aider à la relève des blessés. 12, 16 – Villages reconquis ? – Une escadrille de barrage prête à entrer en action. La signalisation.?(2) Le film présente un dernier carton mentionnant la prise de Raucourt. Ce village fut pris le 25 septembre 1916.??2) [Notre offensive dans la Somme, 3e série, Maricourt et Herbecourt.]?9 cartons en français, le carton titre manque.?Métrage d’origine inconnu ; métrage conservé 346 m. (Copie considérée : bobine positif acétate rangée en 3B 570, support 14.18 A 295-05, bobine numérisée).?6e Armée.?Dist. Eclipse.?Film n° 381 dans le catalogue » Les films militaires français de la première guerre mondiale « , Françoise Lemaire, 1997.??Attention : seul un des deux films (« Notre offensive dans la Somme, 3e série, Maricourt et Herbecourt ») est numérisé à ce jour (2015). La numérisation a été réalisée uniquement à partir de la bobine -05. La durée indiquée ne prend en compte que le film numérisé. |
Source |
Source ECPAD |
Lien vers la source |
Lien vers la source https://imagesdefense.gouv.fr/fr/aux-abords-de-peronne-notre-offensive-dans-la-somme-3e-serie-maricourt-et-herbecourt.html |
Référence / Identifiant |
Référence / Identifiant 14.18 A 295 |
https://imagesdefense.gouv.fr/fr/aux-abords-de-peronne-notre-offensive-dans-la-somme-3e-serie-maricourt-et-herbecourt.html