Troupes coloniales tonkinoises, annamites, nord-africaines et sénégalaises.

Pays |
Pays France |
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Métrage |
Métrage 360 m |
Durée |
Durée 0:21:09 |
Genre |
Genre Documentaire |
Réalisation |
Réalisation SCA-SPCA |
Générique |
Générique Le Saint, Lucien (Opérateur) ; Pierre, Emile (Opérateur) ; Renard, Maurice (Opérateur) ; Stuckert, Henri (Opérateur) |
Résumé |
Résumé Ce film propose un aperçu des troupes coloniales servant dans l'armée française. Des cartes des colonies soulignent l'importance de la puissance coloniale française et de son armée coloniale. Le montage montre tour à tour les différents contingents présents en France tels que les soldats tonkinois, annamites, nord-africains et sénégalais. Plusieurs parties peuvent être distinguées.??- Carton "Indochine" : une carte des territoires d'extrêmes orient montre les différentes contrées où proviennent les régiments de tirailleurs annamites et tonkinois. Un tirailleur tonkinois pose devant une cloche de temple installée dans un cantonnement servant à célébrer les offices religieux.??- Une carte de Madagascar est suivie par un portrait de soldats malgaches installés dans un cantonnement. Pieds nus, ils attendent près d'un baraquement (plan très court).??- Un carte de l'Afrique du Nord est suivie par un portrait de spahi algérien posant avec sa Légion d'Honneur dans les jardins de l'hôpital coloniale de Nogent-sur-Marne (1). Une cérémonie est organisée au Maroc en présence du général Lyautey, qui rencontre les autorités royales marocaines. Un défilé des troupes marocaine est organisé, où la garde noire du Sultan ouvre le défilé (2).??- Les colonies nord-africaines alimentent la métropole en vivres. Les récoltes de blés sont embarquées dans un port où les porteurs de sacs transferent les marchandises (3).??- A Breuil (Somme, le 12/05/1917) des tirailleurs tonkinois arrivent dans un cantonnement où l'entrée est symbolisée par une entrée de Pagode. Des travailleurs annamites sont guidés vers les lieux de travail. Des tirailleurs tonkinois chargent des douilles d'obus dans des wagons. D'autres chargent des caisses de munitions dans des camions (Fiat). Des fosses visant à accueillir un dépôt de munitions sont creusées par les équipes de tirailleurs. Dans un autre dépôt de munitions, un tirailleur tonkinois offre à boire à ses camarades qui effectuent des travaux de terrassement (4). Dans les jardins maraîchers de Versailles (mai 1917), des équipes de travailleurs tonkinois cultivent les légumes (5). Dans un cantonnement de tirailleurs tonkinois, la vie quotidienne s'organise autour des cuisines et du lavoir, où flotte une maquette de jonque (4). Lors d'une fête organisée dans le cantonnement, des soldats revêtent des costumes traditionnels du théâtre indochinois (fête du Tet ?). Un orchestre composé d'instruments de fortunes jouent lors d'une danse de sabres (TC 00:07:40 à 00:11:55).??- En Egypte, le corps expéditionnaire français arrive dans Port-Saïd (6). A bord du "Caucase", les tirailleurs malgaches arrivent dans la rade de Port-Saïd (novembre 1917). Dans le désert, des troupes françaises patrouillent. Un défilé est organisé.??- L'engagement des tirailleurs sénégalais. Au camp de Fréjus, la vie quotidienne s'organise (repas et cantonnement). Entre deux séances d'instruction, les tirailleurs sénégalais s'occupent par le jeu, le sport (lutte) et la danse. Les troupes suivent des séances d'instruction avec : l'escrime à la baïonette, l'ordre serré, le lancer de grenade, la progression sous les barbelés et dans les tranchées, l'instruction contre les gaz (portant le masque à gaz M2). Des régiments de tirailleurs sénégalais embarquent en train pour le front. Une prise d'armes et un défilé sont organisés à l'arrière du front. ??Carton : Quel amusant contraste entre cette marchande et sa nouvelle clientièle : des sénégalais boivent du vin qu'une femme du pays offre avec le sourire.??Carton : Rien ne peut détourner l'attention de ces noirs lorsqu'ils sont au jeu. Des soldats sénégalais jouent aux cartes devant une tente. |
Commentaire |
Commentaire (1) Portrait d’un membre de la famille Mokrani, leader de la révolte algérienne de 1871. Compte-rendu n° 1192 de Lucien Le Saint le 11/01/1918 à Nogent-sur-Marne.?(2) Comptes-rendus n°509 et 581 de Renard les 14/07/1917 et 22/07/1917 au Maroc.?(3) Comptes-rendus n°493 à 497 de Renard sur le Maroc agricole, en juin 1917 (voir 14.18 A 1295, meilleures images).?(4) Compte-rendu n° 267 à 269 d’Henri Stuckert le 26/05/1917, à Breuil (Somme).?(5) Compte-rendu n° 246 d’Henri Stuckert le 16/05/1917 à Versailles.?(6) Compte-rendu n° 995 d’Emile Pierre le 01/11/1917 à Port-Saïd.?Ce film est une copie non achevée, où il ne figure que deux cartons. Le reste du film est coupé par des chutes tirées d’une fiction. |
Source |
Source ECPAD |
Lien vers la source |
Lien vers la source https://imagesdefense.gouv.fr/fr/troupes-coloniales-tonkinoises-annamites-nord-africaines-et-senegalaises.html |
Référence / Identifiant |
Référence / Identifiant 14.18 A 411 |
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