Pays |
Pays France |
---|---|
Biographie |
Biographie Roger Juda naît, d’un père inspecteur d’assurances et d’une mère sans profession. Le 1er mars 1899, le tribunal civil de Caen (ville où il grandit) l’autorise à modifier son patronyme de naissance en Lion (prénom de son grand-père). Diplômé de l’École de Commerce du Havre, il étudie également le droit et s’inscrit brièvement au barreau de Caen. Au début des années 1910, il obtient de premiers succès en tant que parolier ; il collabore avec Marcel Lion, un probable parent, qui possède une maison d’édition musicale sise place de la Madeleine. Roger Lion débute sa carrière cinématographique en tant que scénariste puis metteur en scène chez Gaumont, qu’il quitte pour la firme Éclair (pour laquelle il réalise notamment le film patriotique La Maison du passeur avec Charles Bourgeois, sorti au printemps 1915). Mobilisé en avril 1915, il est rapidement réformé en raison d’une maladie chronique. De retour à la vie civile, il réalise Français !… N’oubliez jamais…, avec Robert Boudrioz, produit par la société Beaumont Film et présenté le 11 octobre 1916. Roger Lion reprend ensuite la réalisation de films comiques, avec notamment Dranem amoureux de Cléopâtre (sorti le 19 mai 1916), Forfait dur (parodie de Forfaiture de Cecil B. DeMille, réalisé avec Boudrioz, sorti le 20 avril 1917), Le Prince Plouff (aussi orthographié Le Prince Plouf, avec Fernand Rivers, production Pathé frères, sorti le 25 mai 1917), ou encore Les Lois du monde (production Pathé frères, sorti le 15 juin 1917). Après une brève collaboration, cette même année, avec Jean Manoussi au sein de l’Association Cinématographique des Auteurs Dramatiques (A.C.A.D.), Lion réalise plusieurs « chansons filmées » pour la société éponyme de Georges Lordier, officiellement créée le 22 décembre 1917, dont Je r’épouse ma femme, sorti le 25 janvier 1918, et Les Poilus de l’Amour, sorti le 13 décembre 1918. À l’hiver 1918-1919, il assiste Musidora à la mise en scène de son film La Flamme cachée, dont le scénario est de Colette. En février 1919, Roger Lion épouse l’actrice Gil-Clary, de son véritable nom Jeanne Fernande Conte. Le 9 juin 1919, il devient critique cinématographique pour le quotidien L’Écho de Paris. À l’été de la même année, il signe un contrat avec la société Éclipse, pour laquelle il s’engage à présenter chaque mois « une grande comédie gaie » autour d’un personnage comique nommé Dagobert. Lion écrit parallèlement avec Charles Pagny un « grand ciné-roman » intitulé Misterius ! Depuis 1914, Roger Lion est également actif au sein de plusieurs organisations syndicales cinématographiques. Le 6 mai 1914, il est élu au Syndicat de la Presse Cinématographique, créé l’année précédente ; il est ensuite élu au sein du premier comité de la Société des Auteurs de films, créée en décembre 1917, et dont il devient le trésorier en décembre 1918. Il est en outre nommé archiviste de l’Amicale des Artistes Cinéma en mai 1918. |
Date de naissance |
Date de naissance 27 septembre 1882 |
Lieu de naissance |
Lieu de naissance Troyes (Aube) |
Date de décès |
Date de décès 1934 |
Nom équivalent |
Nom équivalent Roger Juda |