Napierkowska, Stacia

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Biography

Renée Claire Angèle Elisabeth Napierkowski naît dans le 6e arrondissement), d’un père graveur sur bois originaire de Cracovie (Pologne) et d’une mère française sans profession. Lorsqu’elle est enfant, sa famille s’installe dans la ville de Scutari (aujourd’hui Üsküdar), en Turquie ; elle rentre définitivement en France en 1905. Stacia Napierkowska, de son nom de scène (auquel sera parfois ajouté une particule), intègre le corps de ballet de l’Opéra en août 1905, qu’elle quitte peu après pour celui de l’Opéra-Comique. Elle remporte ses premiers succès sur scène grâce à ses danses exotiques, inspirées de sa jeunesse au Moyen-Orient. Acclamée sur les scènes des Folies-Bergère et des Bouffes Parisiens, reçue triomphalement à l’étranger, elle est notamment engagée par André Antoine au Théâtre de l’Odéon en 1910 pour son spectacle Antar. Sur la sollicitation de Mistinguett, elle apparaît à ses côtés, en novembre 1908, dans le film L’Empreinte ou la Main rouge de Paul-Henry Burguet (production Le Film d’Art). Actrice pour la filiale SCAGL de la firme Pathé, c’est en incarnant Esmeralda dans l’adaptation de Notre-Dame de Paris dirigée par Albert Capellani qu’elle obtient en novembre 1911 son premier succès cinématographique. Entre 1912 et 1913, elle est la partenaire sur scène et à l’écran de la plus célèbre vedette masculine de la firme, Max Linder. Au début de l’année 1913, Stacia Napierkowska se produit sur la scène américaine du nouveau Palace Theatre, à New-York, où elle se heurte à la justice locale qui l’accuse d’« indécence ». En 1914, elle part, pour plusieurs années, travailler au sein de la filiale romaine de la firme Pathé, Film d’Arte Italiana. Durant cette période, elle effectue une apparition dans le second épisode du sérial Les Vampires de Louis Feuillade (sorti le 12 novembre 1915), dans le rôle de la danseuse Marfa Koutiloff. Son amie Germaine Dulac la convainc de revenir en France ; Stacia Napierkowska interprète pour elle le rôle principal de son film Dans l’ouragan de la vie (Venus Victrix), présenté en septembre 1917. Cette même année, elle crée sa propre société, Les Films S.N., et réalise son unique court-métrage, L’Héritière de la manade. Elle interrompt ensuite sa carrière cinématographique (jusqu’en 1921), pour se consacrer à la danse.

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