L‘offensive française sur la Somme (juillet 1916), 1re et 3e parties.

Other title |
Other title 1re et 3e bobines : L‘offensive française sur la Somme. Juillet 1916. 2e bobine, 1re partie : Notre offensive dans la |
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Country |
Country France |
Length (meters) |
Length (meters) 1204 m |
Length (time) |
Length (time) 0:46:00 |
Genre |
Genre Documentaire |
Director |
Director SCA-SPCA |
Summary |
Summary 1) "L'offensive française sur la Somme. Juillet 1916. Première partie."?Le communiqué officiel du 1er juillet rappelle les résultats de l’attaque lancée par les Alliés, sur un front de 40 kilomètres : les troupes françaises se sont établies aux abords de Hardecourt et Curlu et, au sud de la Somme, les villages de Dompierre, Becquincourt, Bussus, Faye, ont été pris. En outre, trois mille cinq cents prisonniers se sont rendus. L’offensive débute par les mouvements des troupes allant prendre position : longues colonnes de fantassins, convois de mulets et de camions. « Les munitions ne manquent pas » : dans une gare des stocks d’obus de gros calibres attendent d’être acheminés par decauville. La préparation de combat s’effectue par des tirs d’artillerie lourde. Des obus sont transportés par wagonnets jusqu’à une pièce d’artillerie lourde sur plate-forme et hissés par palan. Une rame d’ALVF manoeuvre, puis des canons de 240 et de 400 mm tirent. Les équipes de mitrailleurs et de canon de 37 mm s’acheminent dans le réseau des tranchées, jusqu’à leurs positions, passant devant un panneau « Boyau central, vers 1res lignes ». Au fond d’une large tranchée renforcée de sacs de terre, « les poilus, confiants, attendent l’heure de l’attaque ». Des explosions ponctuent la plaine et la première vague d’assaut s’élance à travers les barbelés. Des prisonniers arrivent en courant, masque à gaz suspendu autour du cou, tandis que des soldats français poursuivent l’attaque. Une batterie de 75 mm exécute un tir de barrage sur la deuxième ligne allemande, provoquant un monceau de douilles. Des brancardiers passent entre Allemands et Français réunis dans un même boyau, tandis que d’autres prisonniers passent avec leur mitrailleuse. Des soldats français examinent des canons allemands de différents modèles, ainsi que des piles d’obus pris à l’ennemi. Un très long convoi de prisonniers passe sur une route, suivi de cuisines roulantes (1).??2) "Sur le front de la Somme", "Notre offensive dans la région d'Estrées (Somme)." Août 1916.?Episode de la bataille de la Somme.?Le général de Bazelaire, commandant le 7e Corps, lit un message devant la caméra. Un abri souterrain, lambrissé de planches brutes, constitue les appartements du général et de son état-major. Le village de Toucaucourt, son église et ses maisons de torchis, sont en ruine. Dans un bois, on aperçoit les restes d’une tour observatoire allemande. Des soldats visitent les abris bétonnés « où se réfugia l’ennemi pendant notre intense bombardement » et posent, auprès de canons et de munitions pris aux Allemands, alors que des cadavres de chevaux gisent sur le terrain. Un convoi de prisonniers, dont de nombreux blessés, escalade un talus. Autre attraction, « les confortables installations où résidait un état-major allemand », constructions semi-souterraines de bois élégamment ouvragé. Sur la route de Saint-Quentin, recouverte de débris, des soldats font des travaux de terrassement et manipulent un lance-torpilles. A Estrées, au-delà des tranchées de premières lignes, des explosions noircissent l’horizon tandis que des brancardiers évacuent un blessé.??3) [L'offensive française dans la Somme, 5e série, le bois de Méréaucourt].?Après l’offensive, les Français examinent les installations et le matériel allemands. Dans le bois de Méréaucourt, un soldat escalade une échelle rustique menant à un observatoire. Le général Ferradini pose devant un poste de commandement. Une mitrailleuse et une batterie, « démolies par notre artillerie », ont aussi été abandonnées. Le général Berdoulat emprunte le réseau des tranchées « colonel Brissot-Desmaillets » pour se rendre au camp et visiter les nouveaux trophées. Des fantassins, des convois muletiers et des cavaliers traversant un village, viennent en renfort. Les prisonniers faits à Biache sont alignés sur un chemin clayonné et déclarent, à l’interrogatoire, « depuis deux jours, nous n’avons touché ni pain, ni eau ». En colonne, encadrés par des cavaliers, ils sont conduits au camp « où notre pain blanc et nos conserves les attendent ». Massés derrière les barbelés, ils se partagent du pain, glissent leurs boîtes à un soldat français qui possède l’instrument adéquat pour les ouvrir, ou encore attendent que l’eau soit chaude pour obtenir ce qui pourrait être un café. Puis manquant de place pour s’allonger, ils dorment en plein soleil, tassés les uns sur les autres. Un peu à l’écart, un officier fait de même.???4) "L'offensive française sur la Somme. Juillet 1916. Troisième partie."?"L’attaque du 20 juillet 1916."?Le communiqué officiel rappelle les résultats de l’attaque : au nord de la Somme, prise des tranchées ennemies, depuis le mamelon d’Hardecourt jusqu’à la rivière ; au sud de la Somme, prise des premières positions allemandes, depuis Estrées jusqu’à la hauteur de Vermandovillers, plus de deux mille cinq cents prisonniers et un important matériel. En route vers le front, se succèdent attelages de voiturettes de mitrailleuses, convois de fantassins et de mulets. Le général de division Boulange fume devant son poste de commandement en sac de terre où s’appuie une motocyclette. Une pièce de 320 ALVF est chargée par palan, puis les artilleurs courent dans un abri souterrain en contrebas de la voie. La veille de l’attaque, la préparation d’artillerie s’effectue sur le Bois Etoilé, au nord-ouest de Vermandovillers où les explosions se succèdent. Le 20 juillet à 7h.30, a lieu l’assaut (2) : quelques soldats lourdement chargés escaladent la paroi d’une tranchée et disparaissent dans les réseaux de barbelés, d’autres courent, tête baissée dans un boyau. La riposte allemande sur le Bois Etoilé conquis par les Français creuse le terrain de profonds entonnoirs. « Les Allemands en veulent même au soleil », dont le disque s’estompe derrière la fumée des explosions (3). Dans son poste de commandement, éclairé par une ouverture dans le toit, un colonel suit l’action sur sa carte. Les Allemands viennent se rendre, les bras levés, et sont regroupés près de bâtiments en ruine. Un panorama du Bois Etoilé reconquis montre des squelettes d’arbres sur un terrain bouleversé. A l’interrogatoire, un officier, casque à pointe et lunettes rondes, déclare : « J’étais professeur dans un lycée de jeunes filles », tandis que « les Kamarades de moindre importance » sont dirigés vers une cave. Les spahis partent chercher d’autres prisonniers ; ceux qui sont déjà arrivés au camp, sont allongés par terre. |
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Comments Le document comprend quatre films sur trois bobines :??Première bobine :??1) « L’offensive française sur la Somme. Juillet 1916. Première partie. » (TCI de 00:03:00 à 00:21:09)?(1) Ce très long plan (187 m.) teinté en rose, est introduit par un carton portant le numéro 29 alors que tout le film comporte une série régulière de cartons allant de 3 à 13 (les deux cartons du communiqué officiel sont numérotés à part). Il appartient probablement à la seconde partie manquante, la troisième commençant par un carton numéroté 30.?Métrage d’origine inconnu ; métrage conservé 331,6 m.?1+14 cartons en français. ?Film classé dans les « Hors série » dans le catalogue » Les films militaires français de la première guerre mondiale « , Françoise Lemaire, 1997. Le montage du film « L’offensive française sur la Somme » (en trois parties) est attesté dans les archives papier de la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine (MAP).?Idem 14.18 B 114 1/2 et 14.18 A 283.??Deuxième bobine ( 276,4 m ; durée : 10 minutes 06 secondes).??2) « Sur le front de la Somme » (1er carton) ; « Notre offensive dans la région d’Estrées » (Somme). (2e carton). (TCI de 00:21:10 à 00:28:33)?Août 1916.?Métrage d’origine inconnu ; métrage conservé 135 m.?1+10 cartons en français.?6e Armée.?Dist. Eclipse.?Film n° 429 dans le catalogue » Les films militaires français de la première guerre mondiale « , Françoise Lemaire, 1997.??3) « L’offensive française dans la Somme, 5e série, le bois de Méréaucourt. » (TCI de 00:28:34 à 00:36:09)?Métrage d’origine inconnu ; métrage conservé 140 m.?11 cartons en français, le titre manque.?6e Armée?Dist. Eclipse?Film n° 399 dans le catalogue » Les films militaires français de la première guerre mondiale « , Françoise Lemaire, 1997.??Troisième bobine :??4) « L’offensive française sur la Somme. Juillet 1916.Troisième partie. » (TCI de 00:36:10 à 00:49:00)? »L’attaque du 20 juillet 1916. »?Métrage d’origine inconnu ; métrage conservé 235 m.?1+17 cartons en français.?Film classé dans les « Hors série » dans le catalogue » Les films militaires français de la première guerre mondiale « , Françoise Lemaire, 1997. Le montage du film « L’offensive française sur la Somme » (en trois parties) est attesté dans les archives papier de la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine (MAP).?(2) L’assaut visible du TCI 00:41:28 à 00:42:47 est tourné en situation réelle sur le terrain à Dompierre. Les fantassins sont ceux des 208e et 273e régiments d’infanterie.?(3) Séquence TCI de 00:40:04 à 00:45:17.??Voir la deuxième partie du film « L’offensive française sur la Somme (juillet 1916) » sous la référence 14.18 B 117.?Pour voir le film « L’offensive française sur la Somme (juillet 1916) » en entier (les trois parties), voir la référence 14.18 A 1493.??Visite du général Berdoulat : voir également le reportage photographique SPA 43 B de Paul Queste. |
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Reference/Identifier |
Reference/Identifier 14.18 A 271 |
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